Fédérer

Visites d’ateliers, rencontres… Se connaître est essentiel, pour échanger et partager sur les sujets qui occupent ou préoccupent les EPV. Compte tenu de leur très grande diversité, allant de l’atelier artisanal unipersonnel aux entreprises de taille intermédiaire, la base des EPV représente un échantillon représentatif de l’économie française et de ses difficultés, notamment en matière de transmission des savoir-faire. Mais être EPV, c'est surtout une force. Le tissu économique français peut compter sur ces entreprises artisanales et industrielles maîtrisant des savoir-faire d’exception qui contribuent à l’image de marque de notre pays. La France est un des rares pays au monde à mener une politique active de préservation et de développement des métiers d’art et du patrimoine vivant. Il est important de rappeler que 80% des entreprises labellisées Entreprise du Patrimoine Vivant exportent. Et pour 16% d’entre elles, les marchés internationaux sont majoritaires dans l’activité de l’entreprise.

Comment mieux se structurer et performer ? Réseau Excellence propose des outils collectifs de développement aux entreprises, autour de thématiques diverses :

• la formation, avec la conservation et la transmission des savoir-faire, notamment pour les métiers « orphelins » 
• la RSE, comme levier de croissance vertueux (voir plus bas)
  
• les financements adaptés au cycle productif et commercial des EPV, en particulier pour les investissements immatériels 
  
• l’appui au développement international, enjeu majeur des EPV 
  
• l’adaptation des normes techniques aux particularités d’entreprises souvent plus que centenaires 
  
• la fiscalité spécifique des EPV, et les crédits d'impôts possibles,
• l'IA, et les nouvelles technologies, au service de la créativité et de la création
• etc.
  
  

L'objectif de Réseau Excellence est de valoriser le label et les entreprises qui en sont détentrices, en lien étroit avec l’organisme certificateur, et de parler d’une seule voix auprès du gouvernement, des parlementaires, des collectivités locales et des différentes organisations. Les métiers d’art et du patrimoine vivant sont indispensables à l’entretien de notre patrimoine bâti, mais ils alimentent également certaines filières industrielles comme la mode et le luxe. Outre les grands groupes bien connus, cette filière bénéficie des savoir-faire et de la créativité d’un maillage d’ateliers et de sous-traitants capables de réaliser des pièces d’exception. Si l’apport de ces métiers à l’économie de notre pays est indéniable, il ne faut pas occulter que les entreprises qui les emploient sont souvent fragiles, de taille modeste et peinant parfois à recruter du personnel qualifié alors que le capital humain, encore plus que la matière, représente une part majeure de la valeur ajoutée produite. Les plus petites d’entre elles, et elles sont nombreuses, éprouvent aussi des difficultés accrues à se positionner sur un marché de plus en plus concurrentiel. C’est dans ce contexte que des dispositifs de soutien publics tel que le dispositif « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV) prend tout son sens, et doit être porté auprès de tous les publics.